Le Covid a fondamentalement changé notre façon de penser et de
travailler. Avec l’obligation du télétravail. le manque de contacts sociaux se
fait ressentir mais nous nous rendons compte également des avantages qu’il peut
présenter :gain de temps grâce à la réduction des trajets
domicile-travail, moins de stress et de fatigue, un meilleur équilibre entre
vie professionnelle et vie privée et il est plus écologique !
Si nous
travaillons à la maison un jour par semaine pendant un an, nous émettons une
quantité de CO2e égale à 5,64 kg. Si l'on compare ce chiffre à la quantité de
CO2e émise sur une période d'un an, pour un trajet en voiture de 30 km
domicile-lieu de travail un jour par semaine, cela revient à 329 kg de CO2e.
Selon une
étude de l’ADEME*, en travaillant à domicile un jour par semaine pendant 1 an,
nous permettons une réduction de 271 kg de CO2e par personne!
Pour avoir une comparaison
la plus complète possible, d'autres éléments qui ont un impact CO2e négatif
doivent être pris en considération : les trajets inévitables qui se
trouvent normalement sur le chemin du travail (courses, école). De
"nouveaux trajets" viennent également s'ajouter avec de nouveaux
hobbies, conséquence directe d’un équilibre renforcé entre vie professionnelle
et vie privée. Par ailleurs, on remarque une augmentation de l'utilisation des
visio-conférences et de la consommation d'énergie des ménages.
L’impact des précédents
éléments est complètement contre-balancé par un point important : les
entreprises auront besoin de moins d’espace, car les employés ne seront pas
tous présents au bureau et elles pourront donc proposer des solutions de « bureau
flexible ».
Le marché
du travail ne sera plus jamais le même. La plupart des entreprises se préparent
à un avenir dans lequel le télétravail deviendra "normal". Cela aura
un effet positif pour l'entreprise, pour les employés, mais aussi pour
l'environnement !
Le télétravail nous donne
également une autre vision des voyages d'affaires.
Une
conférence à l'étranger pour laquelle un vol d'une heure est nécessaire émet
200 kg de CO2e - et ce sans tenir compte de l'hébergement, des distances
supplémentaires, etc.
Si nous
comparons cet impact avec celui d’une conférence virtuelle de 4 heures,
émettant seulement 240 g de CO2 (soit 830 fois moins !), il est clair que la
vidéoconférence pourrait avoir un grand impact sur la protection du climat, et
ce même en supprimant un voyage d’affaires sur 3.
*https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/bureau/infographies/infographies