Pourquoi compenser mon voyage?
Malheureusement quasi tous les moyens de transport (bus, train, voiture, bateau, avion, ...) émettent du CO2. Ainsi, chaque fois que vous voyagez, du CO2 est libéré dans l’atmosphère. Le CO2 est un gaz à effet de serre qui est émis lorsque des combustibles fossiles tels que le pétrole, le gaz ou le charbon sont brûlés. Plus il y a de CO2 dans l'air, plus la terre se réchauffe.
Ce réchauffement a un impact sévère sur le climat et sur le niveau des océans. Si les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas largement ces prochaines années, la question de la montée du niveau des océans deviendra vitale pour de nombreux territoires. Une élévation du niveau des océans est inévitable, mais l’ampleur finale de cette hausse sera déterminée par nos efforts dans les années à venir.
Selon une étude de 2019 de l'OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), les émissions de gaz à effet de serre liées au transport dans le secteur du tourisme représentaient 5 % du total des émissions anthropiques en 2016 et augmenteront à 5,3 % d'ici 2030.
En mai 2018, des chercheurs de l'Université de Sydney ont également publié une étude montrant que l'impact mondial du tourisme représente 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. L'étude, publiée dans Nature Climate Change, comprend le transport, l'hébergement, la nourriture et les achats des voyageurs.
Compenser votre voyage est une manière volontaire et concrète d’agir sur votre impact climatique et vos émissions CO2e. En compensant les émissions de CO2e de vos voyages, vous nous donnez la possibilité de travailler avec des ONG et des personnes dans les pays en développement sur des projets qui évitent ou séquestrent les émissions de CO2e, pour un développement socio-économique durable. Ces projets n'existeraient pas sans votre soutien et sans le système de compensation CO2e. De nombreux projets pour le climat ont besoin de votre soutien. Les projets proposés par Greentripper répondent à des exigences élevées afin de garantir que votre contribution fait réellement la différence.
Comment fonctionne la compensation CO2 ?
Quand vous compensez les émissions de CO
2e de vos hébergements et de vos déplacements (voiture, avion, etc.), vous contribuez financièrement à un projet pour le climat dans un pays en développement ou à un projet environnemental en Europe et vous permettezreà ces projets de réduire, de séquestrer ou d’éviter la même quantité d‘émissions de CO
2e que celle émise pour votre voyage.
Greentripper garantit, en collaboration avec CO2logic, a South Pole company, qu'une tonne de CO
2e compensée correspond à :
- une tonne de CO2e qui est réduite, évitée ou séquestrée par un projet pour le climat certifié dans un pays en développement
- ou à une tonne de CO2e séquestrée dans le cadre d'un projet durable en Europe.
En compensant les émissions de CO
2e de vos voyages, vous nous donnez l'opportunité de travailler avec des ONG et des communautés sur des projets pour le climat qui participent à limiter le dérèglement climatique et qui travaille, dans le même temps à un développement socio-économique durable.
Afin de garantir que votre contribution fait une réelle différence pourle climat, Greentripper ne soutient que des projets qui répondent aux exigences les plus élevées.
Pourquoi ne parle-t-on plus de voyages neutres en CO2 ?
Tout d'abord, il est important de définir la neutralité carbone. La neutralité carbone est un concept scientifique dont la définition est donnée par le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat) :
« Situation dans laquelle les émissions anthropiques de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sont compensées par les éliminations anthropiques au cours d’une période donnée ».
Il s’agit donc d’un équilibre entre toutes les émissions causées par l’homme et les émissions négatives, c’est-à-dire ce qui peut être absorbé par les puits de carbone gérés par l’homme (forêts, sols) ou par d’éventuelles technologies de capture et stockage du carbone.
De son côté, l’ADEME encourage une vision à long terme et une action quotidienne pour contribuer à l’objectif de neutralité carbone territoriale ou globale. Les organisations ne sont individuellement, ni ne peuvent devenir, ni se revendiquer «neutres en carbone».
Greentripper a fait le choix de ne plus parler de neutralité en CO2e pour la compensation CO2 des voyages. Nous pensons que la notion de « Neutralité CO2e » a toujours du sens dans le seul cadre d'une démarche de réduction des émissions CO2e e au préalable. La compensation CO2e est utilisée en dernier recours pour les émissions qui n'ont pu être évitées.
Chez Greentripper, nous ne sommes pas en mesure de vérifier que les émissions CO2e compensées par nos voyageurs ont été réduites dans un premier temps (exemple: décider de réaliser un voyage en train plutôt qu'en avion ou supprimer certains vols...). Nous parlons donc de compensation CO2e ou de contribution à des projets pour le climat.
Qu’est-ce qu’une tonne de CO2 ?
Les avions, les voitures et les autres moyens de transport utilisent de l'énergie pour se rendre à destination. Cette énergie provient de la combustion de combustibles fossiles, ce qui libère du CO
2 et d'autres gaz à effet de serre, contribuant ainsi au changement climatique. Pour vous donner une idée, 1 tonne de CO
2 est émise par :
- un voyage aller simple de Bruxelles à New York en classe éco
- 6000 km en voiture
- 336 repas non végétariens
Une tonne de CO2 pourrait être représentée schématiquement par 1/5 d’une boule de l’Atomium ou par une montgolfière de 200m3.
Quels gaz à effet de serre sont pris en compte pour calculer l’impact environnemental des voyages ?
Il existe plusieurs types de gaz à effet de serre, pas seulement le dioxyde de carbone : on peut transposer tout type d'émission de gaz à effet de serre en équivalent CO2. Sachant que chaque type de gaz à effet de serre possède un potentiel de réchauffement global plus ou moins important par rapport au CO2, afin de connaître l'équivalence d'une tonne de gaz à effet de serre en crédits carbone, il faut appliquer au gaz en question un coefficient spécifique pour convertir la tonne en tonne d'équivalent CO2. Ceci permet de comparer la contribution de ces différents gaz au réchauffement de la planète et de tenir compte de ces gaz dans les efforts de réduction de l’impact climatique d’une organisation ou d’un produit.
Dans le calculateur Greentripper, nous prenons en compte les différents gaz à effet de serre (CO2 mais également d’autres gaz à effet de serre comme le CH4 et le N2O) qui sont convertis en CO2. C’est pourquoi nous parlons en équivalent CO2 et pas en CO2.
Nous prenons également en compte le forçage radiatif qui est causé par les traînées de condensation que l’on voit derrière un avion en vol.
Qu’est-ce que le forçage radiatif pour un voyage en avion ou l’effet de haute altitude ?
Si nous voulons calculer l’impact complet d’un voyage en avion, nous devons prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion du kérosène mais également d’autres facteurs comme les traînées de condensation. Ce sont ces lignes blanches formées par la condensation de la vapeur d'eau émise par les moteurs d’avion à très haute altitude. Des scientifiques indépendants (Institut Bilan Carbone, l’ADEME) estiment qu’avec le forçage radiatif, l’impact sur l’effet de serre de l’avion est multiplié par 2 par rapport aux seules émissions de gaz à effet de serre venant de la combustion du kérosène.
The Carbon Neutral Company dit:
"A l’analyse des informations dont nous disposons sur les impacts de l’aviation sur le système climatique global, il est clair que l’impact sur le climat va au-delà du simple effet des émissions de CO2. Tous les facteurs additionnels entraînent un effet de réchauffement climatique supplémentaire. Selon toutes les mesures développées pour les impacts de l’aviation, nous estimons qu’un facteur approximatif de 2 devrait être appliqué à l’impact CO2."
Pour la compensation de mon vol, en quoi existe-t-il une différence entre l’impact équivalent CO2 des classe Affaires, Première classe et classe économique ?
La première classe et la classe Affaires occupent plus d’espace, ce qui signifie que moins de passagers peuvent prendre le même avion. Par conséquent, plus d’émissions CO2 sont attribuées aux passagers de première classe et de classe Business par rapport aux passagers de la classe économique.
Ce phénomène est comparable aux voitures transportant 1 ou 4 personnes. Même si ces 4 personnes sont plus lourdes à transporter, il existe un effet d’échelle qui permet de constater que plus il y a de passagers dans un moyen de transport au moins il y a d’émissions CO2 par passager
Pourquoi un vol courte distance émet-il relativement plus de CO2 qu’un vol longue distance?
Un avion consomme énormément de carburant au décollage et à l’atterrissage. Une fois en l’air, l’avion en consomme beaucoup moins par km ou par mile parcouru. C’est pourquoi, les vols courte distance ou les vols avec escales sont particulièrement plus polluants par km. Ceci signifie que pour les vols longue distance, la moyenne des émissions est sensiblement moins importante par km parcouru.